Chaque année au mois de juillet débutent les festivités du Heiva I Tahiti. Elles s’organisent autour de compétitions sportives culturelles avec des chants, des danses polynésiennes et la foire artisanale...
Les concours sportif sont divers
Qu’est qu’un heiva ?
On appelle heiva tous les divertissements incluant des danses, de la musique, des chants, des mimes et des interludes dramatiques. Il désigne également des jeux de compétition comme la lutte, le lancer de javelot, la fronde, la boxe ou encore la guerre. Ces manifestations,qui se déroulent chaque année peuvent regroupent plus de 3000 personnes et montrent la richesse et la force de la Culture polynésienne.
La danse au quotidien
Avant l’arrivée des Européens en Polynésie française, les chants et les danses accompagnaient toutes les manifestations collectives de la vie quotidienne. Ainsi la naissance, la guerre, le mariage, les récoltes ou encore la mort, était prétexte à un heiva. Ces séquences de vie, qui se pratiquaient en communauté, observaient des normes et des formes rituelles strictement codifiées.
Des concours traditionnels
Un certain nombre de sports traditionnels prédominent dans la culture polynésienne bien avant l’arrivée des premiers Européens. Ces activités physiques sont inscrits logiquement dans les programmes du Tuirai puis du Heiva I Tahiti. Les programmes comprennent le lever de pierre, les courses de va’a (pirogues en langue polynésienne), le lancer de javelot, la course des porteurs de fruits ou encore la préparation du coprah. Durant ces épreuves, le pareu et les couronnes de fleurs sont de rigueur.
Les concours de chants et danses
A partir des années 1990, les groupes de chants et de danses ont décidé de concourir dans deux catégories distinctes : professionnel Hura tau, et amateur Hura ava tau.
Les amateurs disputent, entre autres, le prix Claire Leverd, destiné à couronner la formation qui aura su le mieux présenter et valoriser les traditions originelles qui constituent le patrimoine culturel polynésien.
Les professionnels, quant à eux, peuvent se présenter au prix de la tradition Madeleine Moua et au grand prix de la création libre Gilles Hollande. Ce prix est décerné au groupe qui aura le plus contribué à enrichir le patrimoine culturel polynésien, par l’exécution et l’interprétation d’une oeuvre inédite. On peut également trouver des concours du meilleur couple, de la meilleure danseuse et du meilleur danseur.
De leur côté, les orchestres préparent un programme imposé et un programme libre.
Les courses de pirogues
La discipline reine du Heiva reste, pour les Polynésiens, la course de va’a, qui témoigne du lien authentique qui unit les Polynésiens à la mer. Elle est avant tout une épreuve de vitesse ouverte à plusieurs catégories : le V1, plus connu sous le nom de Te Aito (le héros), correspond à l’épreuve individuelle. Puis le V3, le V6 et le V16, qui correspondent respectivement aux pirogues de trois, six et seize rameurs.
Les candidats se bousculent également aux épreuves du lancer de javelot, de la course de porteurs de fruits, du lever de pierre ou encore de la préparation du coprah.
Voila quelques image filmé vendredi 20 Juillet lors de la soirée des lauréats.
La qualité est pas super mais bon filmer avec un APN est pas chose facile.